In extremis - /!\CHOQUANT/!\

Marc était appuyé contre le mur du couloir menant au dortoir des filles. Il tremblait légèrement, de colère et d'excitation. Il était venu ici pour un but bien précis, qui n'était pas vraiment louable. Depuis que les sorties du pensionnat avaient été interdites, il ne pouvait plus aller se défouler à la maison close. Il avait un gros problème avec cela, et il le savait, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Alors, il était parti en chasse. Il aurait sûrement des problèmes si on l'attrapait, mais il s'en fichait. Il ne pouvait plus tenir. Il gardait la tête baissée, puis vit deux jambes couvertes par des collants noirs passer devant lui. Il releva la tête et reconnu la jeune fille. C'était Rozenn. De ce qu'il savait d'elle, elle n'avait pas beaucoup d'amis, donc personne a qui elle pourrait aller se plaindre. Et, qui plus est, elle se baladait toujours avec des tenues courtes et assez sexy, ce qui renforçait encore plus le désir du jeune homme. Il se décolla du mur et se mit a la suivre discrètement. Elle ne l'avait pas remarqué, parfait. Elle bifurqua à l'angle menant aux chambres. Marc s'arrêta à ce dernier et observa. Elle venait de rentrer dans sa chambre. Il lança des regards autour de lui. Personne. Il s'approcha de la chambre et posa une main tremblante sur la porte. Il regarda une dernière fois aux alentours, puis ouvrit la porte et rentra.

John était assis sur une chaise a l'infirmerie de l'école. Devant lui, une jeune tête blonde buvait un verre d'eau remplie d'une poudre blanche étrange. La fillette s'était trouvée mal et avait répandu son déjeuner sur le sol de la bibliothèque. Il l'avait directement amenée ici pour qu'on puisse lui donner un médicament adéquat pour la soigner. Elle tendit la verre à l'infirmière, lui promettant de revenir si elle se sentait de nouveau mal. La jeune infirmière lança un regard au bibliothécaire :

John, pourriez vous l'accompagner jusqu'à sa chambre ? Je n'ai pas envie qu'elle se trouve de nouveau mal dans le couloir...

John sourit et hocha la tête, puis se leva et poussa légèrement la fille vers la sortie, récupérant au passage le seau qu'on lui avait prêté en cas d'urgence. Il la laissa marcher devant, se dirigeant à ses côtés vers les chambres réservées aux pensionnaires.

In extremis

La pluie tombait de nouveau, le temps s'était eclaircie depuis quelques jours mais les nuages étaient revenus en masse et maintenant la pluie les accompagnait. Rozenn était cependant joyeuse malgré ce temps rabougris, elle assistait à tous ses cours et participait de temps à autre. Les autres la trouvaient vraiment bizarre mais la gamine ne prenait pas en compte ces regards de travers, elle était habituée. Alors que la journée se termina Roz resta dans la classe après tout le monde car elle etait de corvée de nettoyage. Elle essuya le tableau, rangea les chaises, ferma les fenêtres et ramassa les papiers.

Il était tard quand elle eut tout terminé, elle passa vite fait à la cantine manger un petit quelque chose pour se remplir l'estomac. Quand elle remonta à sa chambre les couloirs étaient déserts, Roz avait la chance pour le moment de ne pas avoir de colocataires de chambre. Rozenn n'avait pas remarqué qu'on la suivait, elle entra dans la pièce confiante et referma la porte. Alors qu'elle se dirigeait vers son armoire elle entendit un deuxième claquement, la gamine soupira.

" Tu t'es surement trompé de chambre, je ne la partage avec personne "

Roz se raidit cependant en entendant une respiration rapide et elle sentit que l'atmosphère était pesante. Quand elle se retourna elle vit un garçon qui devait avec 2 ans de plus qu elle et qui la fixait droit dans les yeux. Rozenn aurait pu croire qu'il était sur le point de lui sauter dessus.

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Marc ouvrit la porte et la referma aussitôt dans un petit grincement. Sa proie se trouvait devant son armoire. Elle soupira et lança, le dos toujours tourné.

Tu t'es sûrement trompé de chambre, je ne la partage avec personne.

Le souffle de Marc et les battements de son cœur commençaient à s'accélérer, comme un animal avant de combattre. Il fit un pas et vit que la jeune fille s'était immobilisée dans ses gestes. Elle se retourna et le regarda d'un air surpris, le regardant droit dans les yeux. Il devait aller vite maintenant. Sans lui laisser le temps de réagir, il fit un bond en avant et plaqua sa main devant sa bouche pour l'empêcher de crier. De l'autre main, il la saisit par la nuque et la conduit de force vers le lit. Il la plaque sur celui-ci, la bâillonnant toujours de son autre main. Il murmura :

Si tu cries, je te tues. Ne t'inquiète pas, ça me va pas durer longtemps... Détends toi.

Il lui fit un sourire de psychopathe, et commença à laisser traîner sa main libre sur la poitrine de sa cible.

Quelle journée... Ne pût s'empêcher de penser John. Il se trouvait toujours derrière la jeune fille, qui le conduisait jusqu'à sa chambre. Il observait autour de lui. Les couloirs étaient vides, on aurait dit un pensionnat fantôme... Il sourit légèrement, amusé. La jeune fille s'immobilisa devant une porte, l'ouvrit et rentra. Il la suivit d'un pas hésitant. La pièce n'était pas très grande et possédait deux lits. La colocataire n'était pas là visiblement. La jeune fille se retourna et bredouilla quelques mots de remerciement. Il lui sourit et inclina un peu la tête, posant le seau à côté d'un lit. Il lui dit :

Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas. Je vais rester dans le couloir encore un peu au cas où.

Il sortit et referma la porte, balayant le couloir du regard. Il soupira. Bon, il allait rester encore dix minutes, au cas ou, et repartira ensuite à ses occupations. Il avança lentement dans le couloir pour se dégourdir les jambes.

In extremis

Panique, détresse, peur et j'en passe. Rozenn n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait. C'était comme si le noir était partout, son corps ne répondait plus, c'était comme si la peur l'avait paralysait.

La gamine n'avait pas eu le temps de réagir quand l'inconnu se précipita vers elle, un frisson de dégoût lui parcourut l'échine quand il l'attrapa au cou et qu'il lui murmura à l'oreille. Aucun son de sortaient de sa bouche, Roz ne savait pas bien encore ce qu'il se passait. C'est seulement quand elle sentit sa main se promener sur elle s'attardant sur ses courbes féminines qu'elle comprit.

Même si elle aurait voulut crier elle n'aurait pas pu, la peur lui nouait le ventre, et lui qui lui disait de se détendre. Avant même qu'elle ne puisse dire ouf elle le sentait déjà en train de la déshabiller, avant qu'elle ne ferme les yeux elle avait pu voir une lueur d'amusement dans son regard.
Rozenn sursauta quand elle sentit ses mains sur sa peau, qu'elle horreur se disait elle. N'ayant plus le haut de sa robe elle le sentit descendre ses lèvres le long de son cou pour arriver à ses seins. Roz se tortilla écoeurée voulant que ça s'arrête, elle essaya de le repoussa avant qu'un son ne sorte de sa bouche, malheureusement il lui attrapa les poignets et les monta au dessus de sa tête.

Une chaleur vive se logea dans son ventre quand elle réalisa qu'il s'attardait sur la pointe de ses seins. Rozenn se débattait comme elle le pouvait, elle paniquait et des larmes étaient au coin de ses yeux. Elle aurait voulut hurler à l'aide mais elle était effrayée et le fit qu'elle se débatte avait l'air d'amuser son agresseur.
Un petit cri réussit à s'échapper de sa gorge.

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La gamine essayait de se débattre. A vrai dire, ça amusait plus Marc qu'autre chose. Visiblement, elle avait compris sa menace, car aucun son ne s'échappait de sa gorge. Il se mit donc au travail, retirant lentement le haut de la robe de Roz, laissant parcourir sa main et sa bouche sur sa peau. Elle semblait terrorisée et dégoutée, mais il s'en foutait. Au bout d'un moment, lassé de la voir se débattre, il attrapa ses mains pour les mettre au dessus d'elle, laissant plus de liberté de mouvement pour lui. Des larmes coulaient le long des joues de la jeune fille, et un petit cri s'échappa de sa gorge. Ne tenant plus que ses poignets avec une main, il plaqua l'autre main sur sa bouche pour éviter qu'elle recommence, lui lançant un regard noir. Il secoua la tête pour lui faire signe de ne pas recommencer, lorsque le bruit d'une porte et une voix masculine se fit entendre derrière lui.

John arrivait au bout du couloir, et s'apprêtait à faire demi-tour pour faire le chemin dans le sens inverse. Tout était calme, pas un bruit ne perçait le silence. Mais, déchirant cette harmonie, un cri faible de jeune fille se fit entendre à sa gauche. Il sursauta, se tournant vers la porte. Il s'approcha, plaquant son oreille contre celle-ci. Pas un bruit. Il prit une grande inspiration, et ouvrit lentement la porte. Il passa lentement la tête dans l'ouverture de la porte, et la scène qu'il vit alors le glaça de stupeur.